Les tyroliensSéjour à Axams - Tyrol

- Août 2002-

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 première semaine à Axams

 deuxième semaine à Axams

 séjour à Sankt Jakob

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Samedi 10 août 2002

Nous voilà arrivés enfin à Axams après un voyage qui nous a paru plutôt long. Il avait bien commencé pourtant avec un départ de Nîmes très tôt , à six heures pour éviter les embouteillages des retours de vacances sur l'autoroute. Tout fut parfait jusqu'à Lyon. Là, le temps a commencé à nous regarder d'un sale oeil; Côté circulation , cela roulait bien. La frontière suisse, le douanier français avec ses multiples questions concernant l'argent que nous avions et que nous n'avions pas, le garde-frontière suisse à la moustache qui frise pour nous faire acheter la vignette de son pays, puis l'extrême langueur suisse , ses limitations de vitesse , la pluie qui ralentit le rythme ... puis les bouchons! Ici, aussi, ils en ont! des longs, des ennuyeux , en accordéon. Bref, de Berne à Zurich , le temps,les bouchons , l'enfer!
A partir de là, la circulation devint plus fluide. Le ciel était désespérément bas et brumeux mais nous avancions sans pour autant pouvoir récupérer notre retard, limitation de vitesse oblige.
A la frontière autrichienne , coup de téléphone à Axams pour s'assurer que notre arrivée tardive ne nous priverait pas d'un lit bien mérité. Les choses s'améliorèrent peu à peu: la pluie diminua puis stoppa après le très long tunnel d' Alberg Strassen tunnel ( 14 km). Au delà, cela semblait un autre monde: la vallée s'élargit. Il ne faisait pas soleil mais le ciel était lumineux . Nous arrivâmes à Axams une demi-heure après l'heure prévue(apparemment nous n'étions pas les seuls retardataires).
La personne de l'office de tourisme nous remit à notre arrivée, le plan d'accès pour trouver notre lieu de résidence et toute la documentation pour notre séjour à Axams.
L'appartement qui nous a été attribué se situe au rez-de-chaussée d'un "chalet" à flanc de coteau. une grande véranda avec salon de jardin ouvre sur un petit jardin à la pelouse bien verte. Le séjour avec un convertible pour nous, une agréable cuisine intégrée adjacente , suréquipée , une grande chambre pour les filles et uns salle de bain qui nous offrait le luxe d'un lave -linge que nous n'aurions même pas espéré!

Le temps de "débarquer" tranquillement, de ranger et de faire réchauffer notre veau au carottes tant attendu ( notre déjeuner avait été plutôt bref , étant donné notre retard sur la route dans la journée).
Notre rituel des vacances pouvait commencer : apéritif cidre et saucisson . Les voeux furent prononcés : Joyeuses , ensoleillées , heureuses , bref comme les autres, Vivent les vacances !


 Dimanche 11 août 2002

Les voeux d'hier ne se sont pas réalisés , enfin tout au moins un : aujourd'hui, il pleut. Il a plu toute la nuit et il semblerait que cela ne veuille pas s'arrêter. Décidément, le mauvais temps suisse nous a poursuivi jusqu'ici !
Lever pas trop tardif en ce dimanche mais nous avons pris la journée tranquillement , avec un petit déjeuner tous ensemble.
Comme le temps n'est pas de la partie , nous décidons d'aller faire un tour au village, car la
fête de la bière qui avait commencé hier déjà , s'était poursuivie une bonne partie de la soirée et peut-être de la nuit, continue à battre son plein . En arrivant sur place, nous découvrons non loin de l'église, une sono avec des tyroliens chantants, et une dizaine de stands à visée purement alimentaire et bacchanale : au programme, saucisses, frites , poulets rôtis, escalopes panées, bière, bière, bière mais aussi vin, et autres boissons plus corsées (cognac...).

Ce qui nous a le plus surpris, c'est l'organisation: Il faut payer ce que l'on désire prendre, à une "caisse centrale", die Kasse, et passer ensuite au stand récupérer le met ou la boisson de son choix. Après avoir fait le tour du centre du village et être repassé deux fois par la place où se tenait la fête, nous avons craqué pour un poulet rôti présenté avec un petit pain puisqu'on on pouvait le manger éventuellement sur les tables et les bancs installés à cet effet.

Retour à la maison pour dévorer notre repas tout chaud, accompagné d'une petite entrée et de spaghettis à la sauce tomate.

Après que Camille ait essayé de rétablir l'humeur du temps avec un peu de hautbois, en vain, nous nous décidons pour une ballade pas trop longue et pas trop difficile, une sorte de mise en jambes : le panoramaweg, comme son nom l'indique un chemin à flanc de montagne au-dessus des villages du plateau qui offre certainement une vue splendide de la région par beau temps ! Nous avons parcouru ce chemin d'Ouest en est , jusqu'à la hauteur de Birgitz . Petit tour dans le village , trèLa halte à la fontaines calme, très propre , lui aussi. Après avoir admiré l'intérieur de sa petite église , nous avons convenu d'un retour vers Axams car la pluie s'était accentuée et nous sommes arrivés à la maison , mouillés.
Vite, une douche pour les filles , un bon thé chaud et du cake pour tous même s'il est un peu tard. Tant pis , nous retarderons un peu l'heure du dîner.

Lundi 12 août 2002

Notre premier but , aujourd'hui, était de remplir le frigo. Nous avions repéré, au cours de nos pérégrinations, hier, un supermarché avec boulangerie juste à côté de la maison , sur l'axe d'accès principal d'Axams. Après le petit déjeuner qui nous a permis d'observer d'un il maussade le ciel bas et lourd , nous voilà partis en mission "supermarché" . Le Mpreis du coin nous a ravis au premier coup d'oeil : tout neuf, tout clair , bien agencé, des prix compétitifs ....
Nous y avons trouvé tout ce que nous voulions, enfin presque : pas de cidre dans les rayons . Quand notre stock sera fini, il faudra aviser!
Pour le reste, la devise du magasin pourrait être "mieux que bien". Le rayon fruits & légumes est appétissant et tentant; celui de la charcuterie , adossé à celui du fromage à la coupe, également.
L'Europe est là , au cur de ces rayons, avec des produits que nous connaissons déjà,des produits étrangers que nous apprécions(Barilla , Kellogg's), d'autres plus locaux dont nous n'avons jamais entendu parlé mais que nous voulons bien goûter, comme ce bloc de jambon cru, histoire d'essayer la trancheuse électrique qui se trouve dans les placards de notre maison. Parmi les produits français croisés dans les rayons : Kiri (Solenne est sauvée), le camembert "le rustique"...
Après le déjeuner, le temps ayant des velléités d'éclaircies, nous décidons de mettre le cap sur
Innsbrück. Nous rejoignons la capitale tyrolienne dès le début de l'après-midi. Après avoir stationné de l'autre côté de l'Inn en crue, nous arpentons le cur de la vieille ville en découvrant, pour les uns , ou redécouvrant, pour les autres, les rue colorées et animées de cette cité olympique. Depuis ces onze dernières années, la ville s'est embellie, les magasins y sont plus nombreux et on sent que le tourisme est au cur de l'affaire. En déambulant d'une boutique à l'autre , Camille s'est prise de passion pour les chapeaux tyroliens et s'en est acheté un gris avec son argent de poche, qu'elle a orné d'un plumet typique acheté en même temps: elle a eu beaucoup de succès dans les rues d'Innsbrück! nous avons bien profité de cet après-midi , parfois ensoleillé, parfois agrémenté de quelques gouttes: rien de grave; nous n'avons pas ouvert le parapluie.
Après une visite à la cathédrale St Jakob que Christophe et moi ne connaissions pas, et dont chacun d'entre nous a beaucoup apprécié la décoration, nous décidons de rentrer à Axams en passant par Igls, notre précédent lieu de villégiature en Autriche.
Une mauvaise surprise nous attendait à la voiture: Un P.V. ornait notre pare-brise à cause d'un dépassement d'horaire de quelques minutes. Décidément, à l'étranger nous les collectionnons : nous en avions eu un à Vienne en 1991 (le stationnement y était alors très difficile), un autre à Oxford en 2000 ( la situation y était tout aussi terrible), cette année enfin,alors que :
*nous avions désespérément cherché un parking - les trois ou quatre devant lesquels nous étions passés étaient pleins - et avons du nous rabattre sur un parcmètre.
*j'ai du user de mon allemand approximatif pour faire de la monnaie dans une Sparkasse - une Caisse d'épargne - pour pouvoir acquitter ce fameux parcmètre.

Le passage à Igls fut bref. Les filles ont pu admirer le tremplin de Bergisel en y montant. Arrivés là-bas, nous avons fait le tour du village en voiture jusqu'à l'hôtel Astoria où nous avions séjourné et alors que nous décidions de faire un tour à pied, une averse nous en a empêchés et chassés. Nous quittons donc le pied du PatscherKöfel et retournons au pied de l'Axamer Lizum.

Ce soir, sur CNN , les infos concernant la situation des inondations qui touchent l' Europe centrale et l'Autriche en particulier, sont dramatiques . Salzbourg est sous les eaux ainsi que toute la vallée du Danube. Pour tous ces gens, il faudrait tant que cette pluie s'arrête ! Pour nous aussi , ce serait bien.


Mardi 13 août 2002

Ce matin, départ pour la montagne. la météo fait encore sa mijaurée et voudrait nous faire croire que ce n'est pas le jour. Un nouvel arc-en-ciel orne le ciel à l'heure du petit déjeuner. A cause des averses brèves mais continuelles du petit matin, nous nous tâtons pour savoir si l'on part tout de suite après le déjeuner ou si l'on remet notre ballade à plus tard dans le journée. La décision est prise : On y va .

Nos impers sur le dos,les sacs pleins de ravitaillement , nous voilà partis vers le centre du village pour acheter du pain pour les sandwiches et pour trouver une carte détaillée de la montagne environnante. Le "baguette" local nous offrira notre pain du jour contre monnaie sonnante et trébuchante - et combien! j'ai payé près de 5 ¤ huit petits pains équivalents à deux baguettes - Notre passage au syndicat d'initiative nous permettra d'acquérir la carte qu'il nous fallait.

Direction : Axamer Lizum , soit près de 700 mètres de dénivelé par rapport à Axams. La bruine s'est arrêtée . Il ne fait pas encore beau mais tout au long de la journée, nous aurons un temps frais mais agréable , parfois avec de beaux rayons de soleil comme lors de notre pique-nique sur une petite aire aménagée , spécifiquement tyrolienne, avec table et banc produit directement de la forêt et une jolie fontaine en bois sculptée qui a fait la joie des filles. Bien évidement , pour un tel dénivelé , il faut monter ; ce fut régulier mais long. La balade s'avéra néanmoins très attrayante .
Nous avons pu nous arrêter tout au long du chemin pour ramasser et manger des framboises et des fraises des bois : un dessert supplémentaire!

A notre arrivée à l'appartement, notre véranda était ensoleillée et nous y avons pris un bon thé réparateur dans la douceur du soir. Camille et Solenne se sont alanguies - et le mot n'est pas faible - sur la balancelle tout en sirotant. Puis Camille a répété sa sonate de Télémann au hautbois.

Pendant que je préparais le repas , un peu plus tard, Christophe s'est chargé de mettre en route la trancheuse pour débiter le bloc de jambon cru qui devait accompagner la salade d'entrée, tout cela sous le regard interrogateur et vigilant des inspectrices en herbe: Papa leur avait dit qu'il avait manié le même genre d'instrument quand il travaillait dans la restauration : Cela leur a toujours paru mythique , étant donné qu'elles ne le voient jamais oeuvrer dans la cuisine.

Une blague pour Soso : tout comme nous faisons un trou dans la purée pour mettre la sauce de la daube, par exemple, les vaches font un trou dans leur "purée" pour y mettre leur jus. Vous ne le croyez pas? Soso l'a cru, preuve à l'appui , il faut bien le reconnaître!

 Mercredi 14 août 2002

Le beau temps est au rendez-vous, ce matin, avec seulement quelques petits nuages sur les sommets. Nous pouvons donc nous lancer pour la balade en montagne que nous avions prévue la veille : Au départ de l'Axamer Lizum, montée vers l'Axamer Kögele ( piste 25) , descente partielle sur Axams par la piste 24 et retour sur Lizum par la piste 26. Pas de difficulté majeure si ce n'est la déclivité . Nous passerons de 1650 m à Axamer Lizum à près de 2100 m au sommet. Pour ce qui est du kilométrage , impossible à dire , entre 10 et 15 km peut-être...

Les sacs sur le dos, bien pleins comme il se doit , notre arrivée au point de départ ayant été précédée par un passage chez " Baguette" , celui du Mpreis.

Dans les premiers lacets de la montée, Solenne commence à souffler et à pouffer: nous risquons d'en avoir pour la journée! Il faut dire que les filles se sont réveillées, ce matin, à moitié "cassées" de la marche de la veille. Elles auraient bien voulu paresser un peu : nous leur promettons cela pour le lendemain : grâce matinée jusqu'à 8 h 45!
Il faut reconnaître que la pente est raide . Nous remontons une piste de descente à ski et nous avons un véritable mur devant nous. On a beau la traverser en diagonale , rien n'y fait : on ne verra le sommet que lorsqu'on l'aura atteint. Il nous faut un peu moins de 2 heures pour franchir le plus gros morceau et apercevoir enfin toute la vallée d'Innsbrück. Nous décidons d'établir là, notre camp pour le déjeuner , ce qui nous permettra d'admirer à loisir le panorama.
Il nous reste encore une centaine de mètres à monter pour atteindre l'A. Kögele proprement dit . Là , le panorama est encore plus époustouflant: On voit la vallée de l'Inn sur des dizaines de kilomètres en amont et en aval d'Innsbrück ainsi que les vallées adjacentes , parallèles à celle de l'A. Lizum, celle du Senderstal. Un vieux tyrolien en chapeau à plumet et sa femme ont bien essayé de nous expliquer tout cela, après le Gruss Got rituel: Ils en venaient et semblaient une fois encore émerveillés de ce qu'ils avaient vu.

Après l'A. Kögele, c'est la descente : raide, raide, raide, plus raide encore que la montée. Chacun la prend à sa façon : doucement en ronchonnant puis en se faisant soutenir comme Solenne , en traînant derrière , puis en courant devant comme Camille. en faisant le fou fou comme Christophe , gambadant dans la pente tel un cabris piqué par un taon. La verticalité est très impressionnante vertigineuse; On n'en voit ni le début, ni la fin. Dire qu'il en a qui sont assez fous pour se lancer là dessus , skis aux pieds à 100 km/heure et plus!
Arrivés vers la ligne des 1600 , retour à l'est vers Axamer Lizum à travers un sous-bois enchanteur , au terrain certes glissant à cause de l'humidité , mais parfumé - Sans mentir, nous avons vu des milliers de champignons sur nos chemins en deux jours de marche ; les sous-bois en sont jonchés, de toutes les couleurs, de toutes les formes.Des centaines de superbes tiroler Torte également, en d'autres termes des "tartes tyroliennes" (bouses de vaches) jonchent également les prés et les forêts, même dans les endroits les plus isolés.
Au croisement des chemins était annoncé 1 H 1/2 pour arriver au but; c'est à peu près le temps que nous mettrons en y incluant le petit arrêt goûter dans une clairière. Sur cette portion de chemin , pas âme qui vive, si ce n'est la garde -chasse dans sa maison ( d'après la carte) au fond de ce bois , avec pour seul accès le chemin qui nous reconduit vers la civilisation . Notre premier contact avec celle-ci , sera à nouveau de jeunes veaux à la belle robe grise qui peuplent , en majorité , cette partie des alpages.
La soirée se termine assez joyeusement avec une soirée "écriture" dans la véranda : Il y fait si bon dans la tiédeur du soir....et aux petits écrivains, les idées viennent, soi-disant , toutes seules....


 jeudi 15 août 2002

en bonne compagnieCe matin , dès 5h45, on fêtait ici l'Assomption à grands coups de fusils et de cloches. Après une accalmie , la vallée carillonnait à nouveau vers 9 heures du matin. Quant à nous , nous nous étions réservés pour la procession de 13 heures. Les mollets, cuisses et autres parties charnues de ces demoiselles ne se sont pas trouvées trop endolories de leur ascension de la veille. Nous prendrons donc soin d'entretenir leur forme et formes.

Personne pratiquement, dans les rues en fin de matinée , par contre la procession de 13 heures réunissait le plus grand nombre devant l'église du village, tous en grandes pompes : chapeaux noirs ou gris et plumets de toutes sortes et de toutes couleurs ( plumes duveteuses, plumes recourbées, illets rouges ou blancs, feuilles de chêne...) , tenues locales avec veste verte et gilet lie de vin et culotte de cuir assortie à l'âge de son propriétaire. Quelques fillettes et demoiselles d'honneur et un certain nombres de femmes avaient également revêtu l'habit traditionnel . Ce dernier n'est pas du tout folklorique; Il est vraiment costume de fête local et on sent, selon l'âge de sa propriétaire qu'il a plus ou moins évolué dans le cadre de la tradition.
Nous avons donc suivi cette procession pendant près d'une heure dans le village, essuyant de temps en temps une bruyante salve de fusils de la part des chasseurs .
Ensuite, petite pause "lecture" en forêt pendant deux heures sur les hauteurs d'Axams pour la plupart d'entre nous. Nous reviendrons vers les 5 heures pour une thé dans notre véranda ensoleillée , puis un repas du soir pas trop tardif à cause d'une soirée musicale à Mutters à 20H30.
La
soirée musicale tiendrait, à elle seule, trois pages de ce journal si je prenais le temps de la décrire par le menu.
Que dire pour être brève et précise? Trois musiciens, un groupe de danseurs folkloriques qui, pendant plus de deux heures , nous ont distrait et amusé par le spectacle qu'il nous ont offert. Pour ce qui est de la musique, il faut reconnaître qu'après le deuxième air, nous les savions tous, rythme et musique, en tous les cas. Pour ce qui est des paroles, nous avons eu droit à du pur Tyrolien , que ce soit dans les chansons ou dans les commentaires, guttural à souhait dans le type néerlandais.
Les danses folkloriques ont alterné avec les chansons : nous avons eu droit à la danse des rubans, la danse des faucheurs, la danse des bûcherons, la danse des meuniers, la danse des lanternes... tout ceci avec force claquements de cuisses de genoux, de fesses et autres, bref , les danses concernant la vie traditionnelle des Tyroliens
Le public était parfois, malgré lui, convié à participé au spectacle. Ainsi, j'ai pu goûter du plat que les danseuses offraient aux danseurs, une espèce de pudding - ma voisine m'a dit que c'étaient des pommes de terre ! - qu'un danseur est venu me fourrer dans la bouche . D'autres spectateurs, moins chanceux , ont été traînés sur l'estrade et ont été invités à participer à une danse folklorique, chaque autrichien(e) entraînant un(e) touriste. Puis vint pour les mêmes malheureux, un concours de "yodling" : Il y avait là, en autres, Alfred de Nuremberg, Chantal, Gérard et Alain de France et Yvonne from the States! Après le concours soi-disant plébiscité à l'applaudimètre, concours qui aurait pu faire virer notre météo au vinaigre, der König et die Königin étaient élus , en l'occurence , Gérrrarrrrrd et Yvonne from the States . Des deux vainqueurs devait être désigné le triomphateur: Ce fut bien évidement Yvonne from the States qui remporta l'épreuve pour sa plus grande joie . Elle faillit en étouffer de baisers ce pauvre Gérard ! On lui demanda de renouveler son glorieux Yodle , dissimulée derrière une tenture ne laissant voir que son visage , tenture figurant une belle Tyrolienne qui se transformera à son insu pendant le yodling en une plantureuse Vénus nue,pour la plus grande joie du public.
Après les "Prosit " d'usage, chantés, verres à la main, à plusieurs reprises, la soirée se termina ainsi, avec une autre sélection de touristes dans le public , ce qui ne fit qu'éclaircir les rangs et accélérer le départ des derniers spectateurs, dont nous-mêmes.


 
vendredi 16 août 2002

Première préoccupation du jour : remplir à nouveau le frigo : Le 15 août nous avait presque privé de pain et nous sommes à court de tout. Cela nous prendra une bonne partie de la matinée ; il faut en effet déchiffrer les étiquettes: tous les produits ne comportent qu'une langue , l'allemand, exception faite peut-être des yaourts.

Christophe avait préparé les sacs à dos qui n'attendaient plus que le ravitaillement et nous voici donc partis pour les sommets: le temps est radieux. Il faut en profiter!

Notre balade du jour part d'Axamer Lizum vers birgitzköpflhütte (2100 m) puis bifurque vers le col d'Hals (1992m) et redescend vers notre point de départ. Christophe, dans l'élan de sa montée première, a raté la bifurcation et nous voilà sur le chemin de Birgitzer Alm, nous disant que nous ferons le parcours initialement prévu, une prochaine fois. Le parcours est agréable, en sous bois , la déclivité est douce. Bref , nous arrivons et déjeunons sur les hauteurs de Brigitzer Alm sur le coup de 13h 30 . Notre marche jusqu'à Birgitzköpflhütte initialement prévue ne nous prendra guère de temps en début d'après-midi et nous décidons donc de réaliser ce que nous avions prévu au départ en plus de notre détour. Ça monte encore au-dessus de Birgitzköplhütte . Il n'y a pratiquement plus de végétation si ce n'est quelques sapins tout rabougris et de la bruyère. C'est le début d'un monde minéral qui se prolonge jusqu'aux sommets. La beauté du paysage est à couper le souffle. Nous pouvons distinguer , là-bas, au loin sur le parking notre minuscule voiture qui nous attend.
La descente est abrupte et les pierres roulent sous nos pas. Néanmoins nous arrivons vers 17h sur le parking et 17h30 à la maison pour prendre le thé dans la véranda . C'est devenu désormais traditionnel. Tout comme nous tous, même Solenne presse le pas dans la descente pour arriver à la maison suffisamment tôt pour accompagner le thé d'une tranche de cake. C'est pourtant difficile car elle tient conversation avec tous les veaux et vaches que nous croisons sur notre parcours
:"Alors , ça vache ! .... Alors ça bouse!..."

Repas sous la véranda à l'heure du coucher de soleil après avoir admiré les photos du jour sur l'ordinateur.

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